José Carlos Garrigós

Director Exportación Iberoamérica.

Comment surgit la possibilité de vous implanter en Amérique Latine? Depuis combien de temps travaillez-vous dans cette région? Les premières prospections ont été menées en 1998, avant mon incorporation à Isaval en tant que Directeur d’Exportation en 2002, ensuite progressivement nous avons augmenté notre chiffre d’affaires à Cuba et sont apparues des possibilités sur d’autres…

  • Comment surgit la possibilité de vous implanter en Amérique Latine? Depuis combien de temps travaillez-vous dans cette région?

Les premières prospections ont été menées en 1998, avant mon incorporation à Isaval en tant que Directeur d’Exportation en 2002, ensuite progressivement nous avons augmenté notre chiffre d’affaires à Cuba et sont apparues des possibilités sur d’autres marchés de la région comme en République Dominicaine.

Les attentes étaient très bonnes et les résultats se sont améliorés peu à peu, mais on considérait indispensable de nous impliquer beaucoup plus de par la complexité du marché principal, qui  pour nous était la région de Cuba. Cela signifiait d’envoyer quelqu’un qui mette en marche tout le projet in situ; j’ai reçu tout le support de la gérance et aujourd’hui je suis ici.

 

  • Comment s’est positionnée notre marque dans la région au cours des années? Dans quelle situation sommes-nous aujourd’hui par rapport à d’autres marques?

Nous devons différencier ici en fonction du marché. À Cuba nous sommes très bien positionnés, nous sommes probablement le fournisseur étranger de peintures qui exporte le plus grand volume dans le pays. En République Dominicaine nous avons un très bon positionnement dans le secteur des grossistes liés au tourisme et à l’hôtellerie  à haut standing, grâce au formidable travail de notre distributeur Importateur  Nica Dom et au Pérou, nous nous retrouvons dans une phase de démarrage très encourageante avec notre associé local.

 

  • Quelle projection a un produit comme la peinture sur un marché émergent comme celui de l’Amérique du Sud?

Nous entreprenons de nouveaux projets sur de nouveaux marchés de la région tout en continuant à consolider ceux qui sont déjà en fonctionnement, la peinture est fabriquée partout et chaque fois mieux ; pour cela afin que ce soit notre produit qui soit acheté, un produit fabriqué sur l’autre rive de l’Atlantique, nous devons proposer de la valeur ajoutée,  un produit de qualité et différencié au fort composant de R+D et avec une bonne image de marque, sinon ce sera le produit le plus proche qui sera acheté.

 

  • Nous comprenons que les possibilités technologiques sont plus précaires sur ce marché. Quelles difficultés rencontrez-vous au quotidien par rapport au travail en Espagne?

Technologiquement une partie du retard a été comblée, en fonction du pays. À Cuba, il existe une grande différence par rapport au thème des communications, l’utilisation d’internet  n’est pas aussi développée que sur d’autres marchés, c’est la même situation par rapport au téléphone. Dans d’autres pays de la région, pour donner un exemple, il s’agit là d’un handicap important pour réaliser des démarches commerciales.

 

  • Récemment a été développée une carte couleurs commémorative de la réhabilitation de Trinidad, ville patrimoine de l’Humanité par l’UNESCO qui en 2014 a célébré son 500ème   ¿Comment s’est effectué le travail de sélection des couleurs?

Nous sommes très fiers du travail que nous avons réalisé, non pas sur les volumes mais sur la livraison, depuis plus de 10 ans, de la majorité de la peinture de cet authentique musée vivant.

Nous ne sélectionnons pas les couleurs, il s’agit évidemment du  travail du client, dans ce cas la Oficina del Conservador (Bureau du Conservateur) de Trinidad, qui a essayé de conserver les tons historiques  de la ville,  nous avons conseillé sur la base de notre expérience, et nous les avons aidés dans la sélection des produits les plus adéquats.

 

  • À titre personnel, que vous manque-t-il le plus de la vie en Espagne?

Beaucoup de choses, la cuisine, manger des tapas, c’est toujours difficile d’être loin d’une ville comme Valencia, mais je ne me plains pas, Cuba est un pays fantastique et je me sens comme à la maison.